[ PV Bill ] Ballade dans les rues

Membre Officiel Messages : 67 Date d'inscription : 25/10/2008

Elle me sourit et me répondit gentiment :

- Non, mais c’est gentil de demander.

J'hésitais à la quitter, de peur qu'elle ne s'ennuie. Pourtant, je l'avais installée près de l'aquarium. J'en vins donc à la conclusion que j'allais me dépêcher pour la rejoindre au plus vite. Je montai à l'étage en vitesse, actionnai les robinets de la douche et allai me choisir un accoutrement. Je balançai en arrière la porte du placard et pris les premières choses qui attèrirent dans mes mains en priant pour que ce soit potable. Je courus ensuite à la salle de bain où je pris une douche rapide. Ensuite je m'habillai, toujours en tâchant de le faire le plus rapidement possible et laissai mes cheveux humides. C'est donc la serviette autour de la tête que je descendis rejoindre Heilwig. J'arrivai derrière elle.

Les poissons étaient bien jolis, la maison aussi d’ailleurs. Je poussai un soupir et je me levai. Je commençai à me promener dans la pièce, remarquant qu’il y avait quelques photos encadrées aux murs. Probablement lui plus jeune, ainsi que…son frère j’imagine. Ils se ressemblent tellement! Ce qu’ils sont mignons à cet âge…Bill l’est toujours évidemment^^, mais je ne peux pas en dire autant de de l'autre, je ne l’ai jamais vue.

Après plusieurs minutes à contemplai ces photos avec amusement, je sursautai légèrement en me retournant et en constatant que Bill était derrière. Sous le choc, j’avais levé les bras par réflexe et je les avais posé ne serait-ce qu’un instant, sur son torse. Je les retirai rapidement et lui souris comme si de rien n’était.

- Désolé, je ne t’avais pas entendu, soufflais-je en réalisant que le rouge me montait aux joues.

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J'arrivai à pas de loup derrière elle. Je la fit surauter et elle posa ses mains sur mon torse ne serait-ce qu'un centième de seconde, mais juste le temps qu'il fallait pour me procurer un frisson singulier.

- Désolé, je ne t’avais pas entendu.

Une teinte rosée captura légèrement ses joues. Sans que je ne me rendre vraiment compte, mon subconscient s'empara de ma main et gauche et la souleva. Ce fut ainsi que je caressai doucement sa joue du revers de ma main. Quand ma raison reprit le dessus, je la retirai brusquement et la couvris d'excuses.

- Je suis désolé, je ... je ...

À ma grande surprise, il se mit à caresser ma joue avec le revers de sa main. Un frisson me parcoura instantanément l’échine et mes mains se mirent à trembloter légèrement. Je fermai les yeux durant une fraction de seconde, savourant ce moment apaisant, mais cela ne dura pas. Il retira brusquement sa main et se mit à me couvrir d’excuses. Je souris, à la fois amusée et déçue, puis j’entrelaçai mes doigts entre les siens.

- Ne sois pas désolé, qui ta dit que j’étais en désaccord, soufflais-je au creux de son oreille.

J’esquissai un petit sourire narquois sur mes lèvres et le regarda dans les yeux durant plusieurs secondes, rapprochant mon visage du sien.^^

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- Ne sois pas désolé, qui ta dit que j’étais en désaccord.

Nos doigts étaient entrelacés et son visage se rapprochait dangereusement du mien. Saturation du cerveau. Je défis une main de cette étreinte et la passai doucement dans ses cheveux. Puis je plongeai mon regard au creux du sien. Je me rapprochai d'elle et entourai sa fine taille de mon autre bras et caressai le creux du bas de son échine. Je collai nos deux corps ensemble en frissonant. Je la serrai un peu plus fort, tout en craignant sa réaction. Son visage était tout près du mien et je sentais son souffle chaud sur mes lèvres. Lèvres si tentantes. Du bout du pouce je caressai ses lèvres.

- Je peux ? chuchotai-je.

Il caressa longuement mes cheveux. Je ne pus m’empêcher de frissonner à nouveau, cette sensation était si agréable. Ensuite, il ne tarda pas à plonger ses prunelles dans les miennes. Je n’arrivais plus à détacher mon regard du sien. Quelques secondes passèrent, alors qu’il rassaira davantage son étreinte. Bientôt, nos deux corps furent littéralement scellés entre eux. Je n’arrive pas réellement à décrire ce que je ressentais à ce moment, mais je n’avais vraiment pas envie qu’il s’en aille. Alors que mon visage était à proximité du sien, il posa son doigt sur mes lèvres.

« Je peux? »

Je souris doucement.

- T’avais vraiment besoin d’une réponse verbal pour être complètement convaincu? Répondais-je en riant légèrement.

Je déposai une main dans son cou et je commençai à remonter l’autre le long de son dos, sous son chandail.

- Ne me fait pas plus attendre, soufflais-je en souriant.

Je collai finalement mes lèvres contre les siennes.

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Elle remonta sa main le long de mon échine. Mon corps tremblait tellement il frissonait, à mon avis j'entrais presqu'en convulsions. En effet, il me fallait l'assurance verbale.

- Ne me fait pas plus attendre.

Son souffle se rapprochait lentement. Elle scella finalement nos lèvres en un doux baiser. J'appuyai délicament sur sa nuque pour appronfondir notre baiser. Nos langues s'entremêlèrent dans une danse passionnée. Je nous séparai quelques instants et en reprenant mon souffle, j'interrompis une nouvelle fois ce moment en murmurant ;

- Je me sens bien avec toi ...

J’aimais la sensation qu’offrait sa langue entrelacée avec la mienne. Bientôt, je n’arrivais plus à me passer de ses lèvres et de leur goût merveilleux. Je sentis sa main appuyer sur ma nuque, j’en fis de même avec la main que j’avais dans son dos. Puis, il reprit son souffle et me regarda avec des yeux brillants.

« Je me sens bien avec toi… »

Je lui souris passionnément en rassairant mon étreinte. Je nichai ma tête au creux de son cou, puis je me mis à le couvrir de petits baisés tendres sur la joue et dans le cou. Je joignis ensuite mes mains entre elles, dans son dos.

- Je me sens bien avec toi, Kaulitz.

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Elle m'embrassa délicatement le cou et me chuchota à l'oreille ;

- Je me sens bien avec toi, Kaulitz.

Une décharge de joie parcourut mon corps comme transportée dans mes veines. J'enroulai mes bras autour de sa fine taille et la soulevai. Je marchai lentement en riant jusqu'à l'énorme canapé qui tronaît dans le salon. Je la déposai doucement, avec beaucoup de soin et m'assied près d'elle. J'entrelaçai de nouveau nos doigts ensemble et je caressai le revers de sa main de mon pouce. J'étirai mon cou pour embrasser de nouveau ses lèvres pulpeuses dont je ne pouvais à présent plus me séparer.

Je suis si bien dans ses bras. Sans m’y en attendre, il me souleva et m’assit à ses côtés sur un des canapés du salon. Nos mains s’entrelacèrent à nouveau, c’était si réconfortant comme sensation. Je me sentais en sécurité, c’était comme si il n’y avait rien d’autre au monde que lui et moi. Puis, nous échangeâmes un autre baiser. Je souris malicieusement et me leva d’un bond, avant de monter les escaliers en courant.

- Si tu en veux d’autres, tu vas devoir m’attraper, m’écriais-je joyeusement.

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Je fermai les yeux j'étais si bien. Mais je fus tiré de mon bien être par un mouvement brusque. Heilwig s'était levée d'un coup et courait déjà en haut des marches.

- Si tu en veux d’autres, tu vas devoir m’attraper, s'écria-t-elle pleine d'entrain.

Je m'élançai à sa poursuite, la talonnant de près. Je l'attrapai par la taille, au milieu des marches. Elle tomba sur moi et on commença à débouler, comme une grosse boule de membres humains. On retomba tout en bas, elle était étendue sur moi à présent. Ce qui me donnait des envies peu ... banales. Je capturai à nouveau sa bouche en passant mes mains tout le long de son dos.

Je n’eu même pas le temps de monter en haut qu’il me rattrapa instantanément par la taille. Il me bouscula un peu et je déboulai quelques marches à sa suite. Au moins, l’atterrissage n’était pas du tout désagréable. À califourchon sur lui, je l’embrassai de plus en plus langoureusement. Je retirai finalement la serviette qui recouvrait sa tête et je caressai ses cheveux mouillés, d’une main. Il passa une main dans mon dos, sous mon chandail, je frissonnai immédiatement au contact de sa main dans le bas de mon échine. Apparemment, y’en a un autre qui s’était réveillé^^. Il y avait bel et bien une bosse suspicieuse.

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Je sentis doucement une certaine virilité se soulever. Elle n'avait qu'à pas se mettre à califourchon sur moi ainsi. J'espérais qu'elle ne l'avait pas sentit elle aussi. À se fier à son visage explosé de rire, elle l'avait sentit, très bien même. Je me rassis, toujours avec elle sur moi. Un couleur cramoisie teintait mon visage. J'eus un petit rire gênée. Je la repoussai doucement, me levai et partis en courant sous une bonne douche froide. Je lui dis simplement ;

- Tiens, la douche froide m'attend...

Une pensée assez ... osée ... me trversa alors l'esprit. Je priai pour qu'elle y ait pensé aussi ; venir me trouver sous la douche. Mon esprit s'emballait encore ... et mon corps aussi. Très humiliant.

Je le regardai et à voir son expression, je me mets à rigoler. Comment faire autrement? Pourtant, il me repoussa. J’arquai un sourcil et il s’enfuit en s’écriant…

« Tiens, la douche froide m'attend... »

Étonnée, je me levai d'un bond et me mit à sa poursuite.

- Hey minute! Si tu crois que j’en ai finis avec toi! M’écriais-je en souriant malicieusement.

Je le rattrapai dans la salle de bain, qui est pas mal spacieuse je dois dire, bref c’est un détail. Puis, je me « jetai » sur lui en commençant à l’embrasser passionnément. Je l’accotai sur le comptoir, l’empêchant ainsi de s’enfuir de mon étreinte. Finalement, je retirai son chandail et je baissai légèrement les yeux.

- Hum,, joli ton tatouage, lui confiais-je en lui adressant un adorable sourire.

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- Hey minute! Si tu crois que j’en ai finis avec toi! me lança-t-elle tout en me poursuivant.

Elle me rattrapa à l'entrée de la salle de bain. Elle captura mes lèvres et les embrassa avec passion. Elle avança sur moi et je reculai jusqu'au comptoir où elle m'emprisonna. Tous mes sens s'affolaient ... Son odeur me remplissait les narines et je respirais bruyamment pour en inhaler le plus possible. Elle me retira lentement mon chandail avec un sourire espiègle. Puis, elle me parcourut du regard et s'arrêta à mon tatouage.

- Hum,, joli ton tatouage, me dit-elle, tout sourire.

Je souris à mon tour, satisfait qu'il lui plaise. J'installai mes bras sous ses fesses et la soulevai. Je nous retournai et l'assis sur le comptoir. Tout en caressant son dos, je lui déposai plein de petits baisers dans le cou. Je frémissais, j'étais fébrile. Mes mains aggripèrent le bas de son chandail mais, je sentais que j'avais encore besoin d'une permission, j'étais si malhabile. Je poursuivis mes baisers frénétiques quelques secondes, puis je plongeai mon regard dans le sien.

- Je peux ? demandai-je à nouveau, comme fiévreusement en palpant son chandail.

Il m’observa un moment, un sourire sur les lèvres me laissa penser qu’il était satisfait. Je lui rendis son sourire, ensuite je déposai une main sur son torse en échangeant un nouveau baiser. Il laissa glisser ses bras le long de mon dos, jusqu’à mes fesses, et il me souleva. En un instant à peine, il m’assit sur le comptoir. Il m’embrassa dans le cou, un frisson me parcoura le bas de l’échine. Son souffle chaud me chatouillait. J’échappai un petit rire, puis ses mains s’aggripèrent à mon chandail. Il semblait soudainement un peu nerveux. Hésitant, il ne l’enleva pas. Je lui fis une mine d’incompréhension, qu’est-ce qui se passe?

« Je peux ? »

Je souris à nouveau, plutôt amusée de cette petite manie de devoir tout demander. Puis, en un bond, je descendis du comptoir et leva les bras dans les airs, lui indiquant de l’enlever. Il s’exécuta sans plus attendre. Satisfaite, je m’approchai de son visage et j’effleurai encore mes lèvres contre les tiennes. Au même moment, je commençai à détacher sa ceinture.

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Elle sourit ce qui me soulagea un peu. Je devais être ridicule à la fin avec mon tic de toujours demander la permission, mais c'était plus fort que moi. Je ne voulais pas confondre ses pulsions avec les miennes, j'avais peur qu'elle en ait moins envie que moi. Elle sauta en bas du comptoir et leva fièrement les deux bras aux cieux. J'en conlus que j'avais l'autorisation de le lui retirer. Ce que je fis sans plus attendre. Elle m'approcha encore et, tout en m'embrassant délicatement, commença à défaire ma boucle de ceinture. J'entrecroisai nos mains pour attraper le bouton de son jean, que je défis lentement, autant par suspence que par hésitation. J'étais si peu habitué. Lorsqu'elle eut fini, mon pantalon tomba au sol, laissant un peu plus d'espace à ma verge. Le sien glissa langoureusement le long de ses longues jambes et atterit sans un bruit au sol. Je repris mes baisers dans son cou, dont je me délectais de l'odeur. J'entrepris de suçoter sa peau doucement, et j'y laissai une marque violacée. J'avais laissé ma trace. Je l'enroulai de mes bras et collai mon torse au sien. Je caressai de nouveau doucement son dos et arrêtai mes mains au niveau de l'agraphe de son soutien-gorge. Je me retins bien de demander la permission et je la défis lentement, en retenant mon souffle. J'hésitai et la lui retirai au complet doucement, tremblant de nervosité. Je restai figé, le regard fixe sur ses deux seins magnifiques, je dois dire.

Bill entreprit de lui-même de défaire mon jean. Je le laissai faire, patiente, puis mon pantalon tomba sur le sol, ainsi que le sien. Il était bel et bien éveillé.^^ J’esquissai un sourire en coin en immobilisant mon regard sur son entrejambe. Un moment après, il entreprit à nouveau de m’embrasser ainsi que de me suçoter le cou. Je frémis, cette sensation m’avait toujours chatouillé. Bon ça y est, j’allais être pris avec cette marque pendant quelques jours. Il me sourit en enroula ses bras chauds autour de moi. Je me sentais vraiment bien, c’était comme une sécurité que j’attendais depuis longtemps. Finalement, Bill attrapa l’agraphe de mon soutien-gorge, puis malgré une hésitation que j’avais ressentis de sa part, il la défit. Je lui dévoilais complètement ma poitrine. Curieusement, un certain malaise m’envahit le corps. C’était comme si je réalisais enfin ce qu’on s’apprêtait à faire. Mon sourire disparu, n’étant plus très confiante. Un millier de questions me traversèrent l’esprit. Pourquoi maintenant? Je ne voulais pas gâcher ce moment. J’en avais vraiment envie, mais quelque chose m’empêchait de bouger. Je venais littéralement de perdre tous mes moyens. Je pris ma tête entre mes mains et soupirai.

- Excuse moi Bill, je ne peux pas, soufflais-je honteusement en me rhabillant en vitesse.

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Son sourire s'effaça et ses traits se renfrognèrent. Elle se prit la tête entre ses mains et soupira bruyamment.

- Excuse moi Bill, je ne peux pas, souffla-t-elle dans un murmure inaudible.

Elle se pencha et ramassa tout ses vêtements en un éclair et se rhabilla en un mouvement. J'avais donc été trop rapide. Mais elle me semblait prête... À quoi avais-je bien pu penser, à la première rencontre ... c'est insensé. J'avais donc tout gâché. Je m'en voulais énormément ... j'avais cru qu'elle était différente mais si elle était, après tout, comme les autres ? Pas elle pourtant, je le sentais. Mes yeux s'humidifièrent lentement. En plus , j'allais pleurer devant elle, bravo Bill ! J'aggripai délicatement sa manche et lui sussurai à l'oreille ;

- C'est moi qui suis désolé, je m'en veux tellement ...

Puis j'essuyai mes yeux pour essayer de garder mes larmes prisonnières. Une s'échappa tout de même et glissa longuement le long de ma joue. Je fermai délicatement les yeux et murmurai une dernière fois " désolé " avec un sanglot dans la voix.

Étrangement, il eu une réaction que je n’attendais pas du tout. Ses yeux s’emplirent de larmes et il se sentait terriblement coupable. Je l’observai un moment, surprise. Sa main s’agrippa à mon chandail comme si il était terrifié à ce que je m’en aille loin de lui. Je souris doucement et sincèrement. Je m’approchai de lui et j’enlaçai mes bras autour de sa taille.

- Ne soit pas désolé voyons, soufflais-je en lui embrassant la joue.

Je plongeai mon regard dans le sien, une perle d’eau roulait sur sa joue. Je l’essuyai instantanément du revers de la main. Puis, j’écartai une mèche de ses cheveux qui lui couvrait un œil.

- Tu sais, c’est juste que je n’ai pas envie de sexe que pour un soir, dis-je en baissant les yeux, gênée.

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À travers ma vision embuée je discernai l'esquisse d'un sourire se dessiner sur ses lèvres.

- Ne soit pas désolé voyons, dit-elle en déposant doucement le bout de ses lèvres sur ma joue.

Une petit goutelette d'eau salée s'enfuit de mon oeil et elle l'effaça doucement pour en enlever toute trace. De sa fine main et me découvrit l'oeil en enlevant mes cheveux noirs.

- Tu sais, c’est juste que je n’ai pas envie de sexe que pour un soir, continua-t-elle en posant ses yeux sur le sol, visiblement gênée.

Ma vision était toujours obscurcie, comme si un voile de brouillard la voilait. Je reniflai un peu et cherchai mes mots. Comment lui expliquer que je voyais en elle bien plus que ça ? J'allais certainement l'effrayer, toujours avec mes histoires compliquées ... Mais avec elle je me sentais autrement qu'avec n'importe qui d'autre, coup de foudre ? Non. Plus. J'attrapai ses mains que je caressai de mon pouce et sans la regarder je lui dis ;

- Je vois plus que ça entre nous ...

Puis je fus étrangler faiblement d'un nouveau sanglot.

Ses lèvres tremblotent. Il retient à nouveau ses larmes. Je ne comprends pas trop sa réaction, mais je reste là à essayer de décrypter ses pensées les plus profondes. Je passe ma main dans ses cheveux et je longe celle-ci contre sa joue, puis son torse. Je fixe encore son corps avec obsession. Il semble si frêle que j’ai peur de le briser. Lunatique, je réalise finalement à quel point je me suis éternisée sur celui-ci. Je relevai les yeux pour replonger mon regard dans le sien.

« Je voix plus que ça entre nous »

J’ai un petit pincement au cœur, je crois rêver. Je suis comme sur un petit nuage. C’est comme si je souhaitais en mon fort intérieur qu’il prononce ces quelques mots. Je lui souris, agréablement surprise par ses paroles. Cependant, il ne peut retenir plus longtemps ses larmes. Je le pris instantanément par la taille et je le rapprochai contre mon corps chaud. J’essuyai à nouveau ses nombreuses larmes.

- Chut…Hey, ne pleure pas comme ça. Je suis toujours là, soufflais-je doucement, espérant l’apaiser.

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Elle m'enlaça en essuyant sans relâche mes larmes. Elle était presque aussi trempée que moi. Je jettai un coup d'oeil au miroir qui me renvoya fidèlement mon reflet. Mes cheveux collaient sur mes joues humides et tout mon maquillage formait de grands lignées noires, comme si j'avais pleuré du charbon. J'essayai de faire disparaître ces traces, peu élégantes. Pourquoi fallait-il toujours que je fasse une scène ? Depuis le début de l'après-midi que cette fille me boulverse, elle est si spéciale ...

- Chut…Hey, ne pleure pas comme ça. Je suis toujours là, me chuchote-elle en me caressant doucement le trose du bout des doigts.

Pour combien de temps encore ? J'aimerais juste passer le restant de ma vie enlacé contre elle. Voir cette étincelle dans son regard me fait inévitablement frémir. J'ai juste besoin de l'entendre se prononcer sur la réciprocité de ces sentiments. Je triturai mes doigts, incertain. Je savais pourtant que je ne m'étais pas qu'amouraché d'elle. Elle possédait déjà une trop grnad valeur à mes yeux.

- T'es-tu seulement entichée de moi, ou c'est plus intense ? demandai-je d'un faible ton de voix.

J’essuyai furtivement mes mains contre mon corps. Son maquillage avait coulé, mais ça m’était complètement égal. C’est normal après tout quand tu viens de pleurer. Je lui souris toujours, je veux qu’il se sente en confiance et qu’il sache qu’il n’a pas de raisons de pleurer. Cette sensibilité me touche incroyablement, ce petit côté de lui m’attire énormément.

« T'es-tu seulement entichée de moi, ou c'est plus intense ? »

Je le regarde. Bientôt, je me perds dans ses yeux brillants de larmes.

- Je ne saurais comment te décrire à quel point je me sens bien avec toi, mais c’est très intense, confiais-je, passionnée.

Je pris sa main entre la mienne et je la déposé contre ma poitrine. Mon cœur battait à une vitesse folle.

- Tu sens ça? Et bien, c’est pour toi qu’il bat, murmurais-je, heureuse.

Je voulais lui faire comprendre que ses sentiments étaient réciproques, mais que je voulais simplement attendre un peu avant d’aller plus loin.

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- Je ne saurais comment te décrire à quel point je me sens bien avec toi, mais c’est très intense, me dit-elle en appuyant ses paroles d'un regard franc.

Elle prit ma main dans la sienne et l'appuya sur sa poitrine. Je sentais la chamade de son coeur dans la paume de ma main.

- Tu sens ça? Et bien, c’est pour toi qu’il bat, me murmura-t-elle, les yeux brillants.

Je fermai les yeux, ce son m'était familier, comme s'il avait empli mes oreilles toute ma vie. Régulier, il me calma un peu et espaça mes sanglots jusqu'à ce que ce ne soit plus qu'un faible reniflement. Nous avions précipité les choses, évidemment. Mais dès que mon regard avait croisé le sien, le sang avait afflué à mon coeur et mon cerveau c'était pour ainsi dire ramolli. Mes actions avaient dépassé ma pensée. Je me remémorai encore une fois la scène, cherchant mon erreur, aussi minime fusse-t-elle. J'entourai mes bras autour de sa taille et caressai ses cheveux encore une fois. J'enroulai une mèche autour de mon doigt et la déroulai successivement. J'étais à présent totalement calmé. J'inspirai bruyamment, et pris enfin sa main que je posai sur ma poitrine pour qu'elle y sente elle aussi mon coeur qui battait à un rythme fou.

- Ils battent à l'unisson.