Je sens le noir autour de moi s'effacer peu à peu. Quelqu'un me secoue l'épaule énergiquement. J'ai la mémoire floue, il s'est passé quoi? Ou suis-je? Lentement, ma mémoire revient. Je suis dans un bar. J'étais en train de penser à Ann pendant que je dansais avec une "inconnue". Je ne sais pas très ce qu'il s'est passé pour que je m'évanouisse, mais je m'en fout un peu. Pour le moment.
Je suis surpris d'être ici. Je ne sais pas. Je dit à Émilie de prendre mes clés dans ma poche arrière et de m'aider à m'amener à ma voiture. Je m'apprêtais à entrer du côté conducteur, lorsqu'elle me dit qu'elle ne me laissera pas conduire dans cet état. Je la remercie du regard, et change et côté.
J'embarque dans ma voiture lourdement. Assis sur le banc, je m'attache, et ma tête part par en arrière, je souffle d'épuisement.
Je donne des instructions à Émilie, qui conduit prudemement. Comme si elle n'est pas habituée de conduire. Je n'en fait pas de cas.
Bientôt, elle nous conduit directement dans mon allée de maison de "campagne". Je me détaches, et ouvre la portière. Je sors. Difficilement. Je ferme la porte, et m'appuies contre le capot.
Je me diriges lentement vers ma porte, Émilie sur mes talons. J'arrive et ouvre la porte. Les clés se retrouvent dans le pot sur le meuble de l'entrée, les lumières s'allument avec un tapement de main. On peux les ouvrir manuellement ou par clapement.
Par chance, le salon est juste devant l'entrée et en quelques pas, je me retrouvent assis, évaché est mieux, sur mon canapé de cuir.
J'invite Émilie à s'asseoir, puis ferme les yeux.